Native advertising : l'avenir de la publicité est-il déguisé ?

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Romane ROY

Romane ROY

Native advertising : l'avenir de la publicité est-il déguisé ?

Alors que la publicité doit de plus en plus s’annoncer, avec des mentions “partenariat commercial” explicites et obligatoires en matière d’influence par exemple, on la trouve parfois plus caméléon que jamais, totalement fondue dans les codes du média qui l’héberge. Figurez-vous que c’est un benchmark qui a inspiré cet article, quand j’ai moi-même été prise au piège du native advertising au cours de mes recherches. D’ailleurs, “piège” n’est-il pas un abus de langage ? Débat !

 

LE NATIVE ADVERTISING, OU LA STRATÉGIE DE LA FUSION

Une publicité est dite “native” lorsqu’elle reprend les codes graphiques et éditoriaux du média où on la trouve. Pour faire simple : c’est tout l’opposé du display, dont les couleurs souvent criardes et les messages interpellants n’ont qu’une vocation, sauter aux yeux.

Si la notion est nouvelle, je vous assure que dans les faits, vous croisez des publicités natives tous les jours. Ce sont des Reels sponsorisés dans un feed Instagram, les dark stories qui se placent en intercalaires, un résultat Google sponsorisé en lien avec votre requête… Une forme de proactivité de la publicité donc, qui cherche moins à se démarquer qu’à se fondre dans la masse d’un contenu qu’on sait, quant à lui, intéresser l’internaute exposé.

 

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Tout le monde devrait se mettre au native advertising. C'est l'avenir, et je dirais même du bon sens ! - Prune, Traffic Manager TRIBU


LES PRO NATIVE

Si l’on parlait de débat en introduction, c’est justement que le native advertising divise.

D’un côté, on considère - à raison - que cette forme de publicité apporte de la valeur à l’endroit où l’internaute la cherche, dans le respect de son expérience utilisateur. Et c’est vrai, prenons l’exemple d’un média spécialisé dans les sujets de maternité et petite enfance. Si un annonceur possède une innovation (produit ou servicielle) répondant à une problématique de l’internaute, bingo pour lui ! Et plutôt chouette pour l’internaute, dont la vie va peut-être être révolutionnée, qui sait ?

Notre chère Prune y voit également un côté performance - traffic management oblige ! - qui valorise la production de contenu par une visibilité assurée, et donc valorise le travail des équipes.

CEUX QUI SE QUESTIONNENT ENCORE

Et oui, d’autres se questionnent encore sur la démarche du native advertising, côté éthique cette fois. Car on peut également considérer que travestir le contenu, c’est faire passer les messages publicitaires aux forceps. Tenez, prenons l’exemple d’un internaute inquiet par l’état de santé de son animal de compagnie. Il cherche des réponses, lit des articles et tombe sur un magnifique publi-rédactionnel… qui, trois paragraphes plus tard, lui suggère des compléments alimentaires à l’huile de saumon pour la beauté du poil de toutou. Merci Captain Obvious.

L’internaute réalise-t-il toujours qu’il est exposé à un message publicitaire ? Tout dépend de sa subtilité, de l’approche, du format… Alors si vous êtes créateur de réponse(s), allons chercher ensemble de nouveaux clients, là où ils se posent justement les bonnes questions ! 

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